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La Volvo Ocean Race 2017 – course à la voile autour du monde en équipage avec escales – a officiellement débuté dimanche le 22 octobre à Alicante pour les 7 équipes engagées qui doivent rallier Lisbonne pour cette première étape (sur onze au total).

 

La FFYB accompagnait une délégation belge « Volvo » qui comptait entre autres dans ses rangs Jonas Gerckens et Evi Van Acker. Si la veille du départ de la compétition a été mise à profit pour  visiter le « Race Village » et pour participer au « Beach Cleaning Event » – une campagne de nettoyage des plages qui tient particulièrement à cœur au Groupe Volvo Car, le lancement de la course était attendu avec impatience.

 

C’est donc à bord d’un bateau de spectateurs que Jonas Gerckens a, pour une fois, suivi le départ de la course, de quoi générer un double sentiment. « Tous les ingrédients étaient réunis pour faire de ce start une réussite. Il y avait du monde, de l’ambiance, du soleil et un vent de 15-20 nœuds. Le départ a été impressionnant et spectaculaire. Cela a bataillé ferme directement et ce, durant près de 50 minutes, lors du parcours inaugural ». D’un autre côté, « il y a un petit sentiment de frustration de ne pas être sur l’eau et au départ de la course. Cela ne donne qu’une seule envie, repartir ».

 

Slalom impressionnant entre les bateaux de spectateurs

Le spectacle était donc au rendez-vous et c’est l’équipage franco-chinois DongFeng Race Team qui est parti en tête. Mais la route est encore longue. « Sportivement, Mapfre et Brunel sont des candidats à la victoire finale. Sentimentalement, mon favori est DongFeng Race Team. Cette équipe franco-chinoise compte quelques Français qui s’entraînent à Lorient et que j’ai donc pu côtoyer. De plus, le team manager n’est autre que le Belge Bruno Dubois qui a une grande expérience en course au large  et avec qui  j’ai de très bons contacts ».

 

Un peu d’ancrage belge donc au départ de cette Volvo. De quoi donner envie à Jonas d’un jour y prendre part ? « A l’heure actuelle, il y a toute une palette de possibilités comme la Route du Rhum, le Vendée Globe, les JO – si la course au large devient olympique. C’est toute une série de rêves. La Volvo pourrait en être un autre ». En effet, après avoir atteint le top mondial et presque tout connu en Classe Mini, Jonas s’oriente vers d’autres supports (Class 40 notamment) qui ouvrent la voie à toutes ces courses mythiques.

 

Jonas lors de la visite du ScallyWag, un des 7 bateaux de la Volvo

En attendant, entre ses propres échéances, Jonas suivra certainement avec attention la suite de la Volvo Ocean Race dont l’arrivée est prévue d’ici 8 mois minimum à La Haye.

 

 

 

 

 

 

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